Biodiversité des terres arides et sub-humides

Programme de travail

Lors de sa cinquième réunion, la Conférence des Parties (COP) a approuvé le Programme de travail sur les terres sèches et subhumides, tel que figurant dans l'annexe I de la décision V/23.

Éléments du programme de travail

Le programme est divisé en deux parties, «évaluations» et «actions ciblées en réponse aux besoins identifiés », à mettre en œuvre en parallèle (décision V/23, annexe I, paragraphe 4).
En vertu des évaluations, six activités sont identifiées, concernant l'ensemble des évaluations des terres arides et subhumides (décision V/23, annexe I, section II, partie A, activités 1-6):
  1. Évaluation de l'état et des tendances de la diversité biologique.
  2. Identification des zones de valeur pour la diversité biologique, en référence aux critères de l'annexe I de la Convention.
  3. Poursuite de l'élaboration d'indicateurs.
  4. Développement de connaissances sur les facteurs écologiques, physiques et sociaux des processus.
  5. Identification des avantages locaux et mondiaux issus de la diversité biologique.
  6. Identification et diffusion des meilleures pratiques de gestion, notamment les connaissances, innovations et pratiques des communautés autochtones et locales.
Ces activités doivent être effectuées par le biais de: regroupement des informations provenant de sources existantes; recherches ciblées; études de cas multidisciplinaires et interdisciplinaires sur les pratiques de gestion, réalisées principalement par des institutions nationales et régionales; diffusion d'informations sur le renforcement des capacités (décision V/23, annexe I, partie A, «Voies et moyens», paragraphe 7).
Au titre des actions ciblées, trois groupes d'activités sont identifiés (décision V/23, annexe I, section II, partie B, activités 7-9):
  1. La promotion de mesures particulières pour la conservation et l'utilisation durable de la diversité biologique, à travers par exemple, l'utilisation et la création de nouvelles aires protégées, une gestion appropriée et l'utilisation durable des ressources en eau et la gestion des espèces exotiques envahissantes.
  2. La promotion de la gestion responsable des ressources, aux niveaux appropriés, en appliquant l'approche par écosystème, dans un cadre politique propice.
  3. Le soutien des moyens de subsistance durables, à travers la diversification des sources de revenus, la promotion de l'exploitation durable de la faune et de la flore sauvages; notamment, l'exploration de méthodes novatrices d'utilisation de la diversité biologique.
Ces activités doivent être réalisées par le renforcement des capacités, particulièrement aux niveaux national et local, la création d'un réseau international de sites de démonstration, des études de cas sur la gestion réussie, des partenariats entre les intervenants et une meilleure interaction entre les programmes de travail de la présente Convention et la Convention sur la lutte contre la désertification (décision V/23, annexe I, section II, partie B, «Voies et moyens»).
Les Parties et les autres organismes ont été priés de faire rapport sur la mise en œuvre par le biais des sections appropriées dans leurs rapports nationaux à la Convention, et dans les rapports réalisés dans le cadre de la Convention sur la lutte contre la désertification et d'autres conventions pertinentes. L'Organe subsidiaire s'est engagé à examiner ces rapports et faire des recommandations pour un meilleur classement des priorités et l'affinement du programme de travail (décision V/23, annexe I, section III, paragraphes 12, 13).
L'annexe II de la décision V/23 contient une liste indicative des niveaux de la mise en œuvre des différentes activités identifiées dans le programme de travail.