Le monde lutte continuellement pour avoir une planète plus saine, plus juste et plus environnementale. Lors du Sommet mondial pour le développement durable en 2002, les chefs d'État et de gouvernement se sont mis d'accord pour parvenir "à une réduction importante du rythme actuel de l'appauvrissement de la biodiversité à l'échelle globale, régionale et nationale, en contribution à la lutte contre la pauvreté et pour le bénéfice de toute vie sur Terre." Alors que cette responsabilité appartient en priorité aux Parties prenantes de la Convention sur la diversité biologique, la mise en oeuvre doit se faire à travers tous les secteurs. Il doit donc y avoir une mobilisation suffisante des ressources humaines, financières, techniques et technologiques.

Les universités et la communauté scientifique sont des partenaires essentiels dans la réduction du rythme de la perte de biodiversité car elles possèdent à la fois l'expertise et la capacité technique de développer, et de promouvoir, des actions efficaces pour la conservation et l'utilisation durable de la biodiversité.

Au travers d'une collaboration plus forte avec la communauté académique et scientifique, le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique a pour objectif de renforcer la qualité de ses conseils scientifiques et techniques et d'utiliser ces connaissances pour améliorer la mise en oeuvre des directives politiques. Étant le seul traité international réunissant tous les aspects de la biodiversité, la Convention et son Protocole de Carthagène sur la biosécurité ont aussi pour objectif d'être au premier rangs des efforts de conservation et de développement durable, incorporant les résultats de recherche les plus récents dans leurs politiques et leurs lignes directives.