Mécanismes de mise en œuvre

Intégration de la biodiversité

Les entreprises en vertu de la Convention
L’intégration de la biodiversité fait référence au fait d’assurer que les biodiversité, et les services qu’elles proposent, soient pris en compte de façon appropriée et adéquate dans les politiques et pratiques desquelles elle dépend et qui l’impactent.
Le texte de la Convention contient plusieurs dispositions distinctes tel que le deuxième et le troisième objectifs de la Convention sur l’utilisation durable de la biodiversité et ses composantes, ainsi que sur le partage juste et équitable des avantages découlant de l’utilisation des ressources génétiques par exemple. Les articles de la Convention demandent également l’intégration de la biodiversité, spécifiquement les articles 6 (b), 10 (a) (c), 14, 11, 7 (c) and 8 (l).
Dans le Plan stratégique révisé pour la biodiversité, plusieurs des Objectifs d’Aichi pour la biodiversité (OAB) sont pertinents pour l’intégration, notamment les quatre qui sont sous-jacents à l’Objectif A : L’OAB 1 sur la prise de conscience de la valeur de la biodiversité, l’OAB 2 sur l'intégration des valeurs de la biodiversité dans les stratégies et plans de réduction de la pauvreté (décision X/6), et les systèmes comptables nationaux, L’OAB 3 sur la lutte contre les incitations, y compris les subventions, nuisibles à la biodiversité et la création d'objectifs positifs; et l’OAB 4 sur la promotion de la consommation et de la production durables ainsi que de nombreux autres qui ont des liens avec des secteurs économiques spécifiques, comme par exemple l’OAB 6 (gestion durable de la pêche), l’OAB 7 (agriculture, aquaculture et foresterie) et l’OAB 13 (sur le maintien de la diversité génétique), ou en raison des liens avec des politiques économiques plus larges, telles que l’OAB 8 (sur la lutte contre la pollution), l’OAB 9 (sur la lutte contre les espèces exotiques envahissantes), l’OAB 14 (sur la restauration et la sauvegarde de l'écosystème qui fournissent des services essentiels), et l’OAB 20 ( sur la mobilisation des ressources).
La Conférence des Parties (CdP) a également mis en place sept programmes thématiques de travail qui contiennent des dispositions étroitement liées à l'intégration de la biodiversité, par exemple dans les programmes de travail sur la biodiversité agricole, la biodiversité forestière et la biodiversité des eaux intérieures. En outre, les travaux sur de nombreuses questions transversales, telles que la biodiversité pour le développement, les changements climatiques et la biodiversité, l'économie et les mesures incitatives, la santé et la biodiversité, l'évaluation d’impacts, les espèces exotiques envahissantes, et la biodiversité et le développement, du tourisme, ont une pertinence directe sur l'intégration.
L’approche stratégique d’intégration à long-terme
Lors de la quatorzième Conférence des Parties (CdP 14), une stratégie à long-terme pour l’intégration a été établie. Les Parties à la Convention et de nombreuses parties prenantes ont déjà entrepris des efforts importants et ont fait des progrès dans l'intégration de la biodiversité, mais reconnaissent l'importance de faire de nouveaux progrès, à savoir que l'intégration de la biodiversité soit mise en œuvre par les gouvernements, le secteur privé, les peuples autochtones et les communautés locales, ainsi que d'autres grands groupes et parties prenantes dans le cadre de leurs politiques transversales et sectorielles.
Pour faciliter cette approche stratégique, les Parties ont décidé (décision 14/3) de « mettre en place un groupe consultatif informel sur l'intégration de la biodiversité, pour conseiller le Secrétaire exécutif et le Bureau sur la poursuite de l'élaboration de la proposition d'une approche à long terme de l'intégration de la biodiversité, (...), y compris sur les moyens d'intégrer adéquatement l'intégration dans le cadre de la biodiversité mondiale post-2020, qui sera soumis à l'Organe subsidiaire sur la mise en œuvre pour examen lors de sa troisième réunion. » Le Groupe a été établi avec des individus nommés représentant 15 Parties et 15 organisations. Afin de compléter les travaux du Groupe consultatif informel, un réseau consultatif étendu à composition non limitée a été créé afin de capturer les apports de tous les parties prenantes possibles. Il inclut 35 organisations.
Le Groupe consultatif informel et son réseau consultatif étendu sur l’intégration de la biodiversité
  • Brèves descriptions des membres (IAG) à venir
  • Brèves descriptions des membres (ECN) à venir